Le mot de Georges
Avec les Habitants, nous sommes aux lendemains de l’attentat de Charlie Hebdo et du super marché casher, conviés à traverser la France en tous sens, dans la petite caravane de Raymond Depardon qui se pose là, dans des lieux passants. Elle est une sorte de studio ambulant dans laquelle sont conviés des gens en train de discuter. On leur demande de continuer leur conversation à l’intérieur. Voilà, nous savons tout, c’est un film sur des gens qui se regardent et se parlent… et nous, nous les regardons et nous les écoutons. C’est rigoureusement banal et magique, ça respire la vie qui sourd et qui devient, ça nous rend étrangement attentif et curieux de l’autre, on n’a pas envie que ça s’arrête.
Cramés
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